Cette affaire a eu lieu en début d’année, le 4 janvier. Un chien a été abattu par un fusil de chasse dans le secteur de la commune de Génolhac.

Le chien, selon les gendarmes en charge de l’enquête, a été abattu « de sang froid ». Le tireur a pris la fuite, il n’était pas sur place lorsque le chien a été retrouvé.

C’est la maîtresse du chien qui, après avoir entendu deux détonations, a retrouvé son chien, gisant dans son sang. L’animal a été touché par deux balles dont une à la tête.

Un homme a rapidement été interpellé par les militaires du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie d’Alès et de la communauté de brigades de Salindres. Les militaires de la brigade de Génolhac, appuyés par les enquêteurs de la brigade de recherches d’Alès, ont été chargés de l’enquête.

L’homme a d’abord nié les faits avant de reconnaître sa responsabilité au bout de 45 heures de garde à vue. Chez lui, lors d’une perquisition, les gendarmes saisissent neuf armes non déclarées et 1.500 munitions de divers calibres. L’homme est placé sous contrôle judiciaire avec des obligations de soins. La détention et le port d’armes lui sont interdits.

Il sera convoqué devant la justice en juin 2022 pour acte de cruauté. La Fondation Assistance aux Animaux, partie civile, sera présente au procès.