Tout comme le rappel fait sur le sacrifice des agneaux à l’occasion des fêtes pascales réunissant les familles pour un moment de partage et de convivialité, la Fondation Assistance aux Animaux interpèle aussi ; à l’occasion de la célébration de l’Aïd el-Kébir ce 29 juin par les musulmans (fête de la rupture du jeûne) ; sur le sacrifice animal engendré ce jour-là.

L’abattage rituel des moutons consiste à ne pas étourdir l’animal avant sa mise à mort et elle est exceptionnellement permise en France sous réserve de respecter la réglementation en vigueur pour cette fête [dérogations strictement encadrées par les articles R214-73 à R214-75 du code rural et selon les modalités pratiques et directives de la circulaire du 14 juin 2018].

La Fondation Assistance aux Animaux a souvent dénoncé ces pratiques d’évidence : lors de l’égorgement sans étourdissement, les souffrances de l’animal sont indéniables, bloqué dans des machines de contention ou emprisonné par les bras de l’homme.

Essayez juste un moment de vous projeter dans le corps de cette bête, sans pouvoir faire le moindre mouvement échappatoire et sentir la bascule longue et cruelle de la saignée vers la mort !

Malheureusement, la Fondation Assistance aux Animaux intervient chaque année sur des lieux de détention et d’abattage clandestins en France, une pratique totalement illégale, scandaleuse et malsaine.

Il est important de respecter les lois et les réglementations en matière d’abattage et d’hygiène alimentaire, pour assurer la sécurité et le bien-être des animaux, des consommateurs et de la communauté dans son ensemble. Les autorités compétentes peuvent fournir des informations sur les lieux agréés pour l’abattage des moutons pendant la fête de l’Aïd et sur les pratiques d’abattage éthiques et humaines [https://agriculture.gouv.fr/aid-el-kebir].  

Plusieurs moutons ont déjà été sauvés et pris en charge dans la Ferme Pédagogique de la Fondation.

Cette année encore, nos équipes sont sur le qui-vive des alertes et des signalements sur le terrain pour sauver ces animaux de ces conditions intolérables.

La Fondation Assistance aux Animaux tient à rappeler que sacrifier un mouton n’est pas une obligation religieuse pour célébrer la fête de l’Aïd al-Adha ; aux prières et aux festivités, peuvent être associés des dons qui peuvent être une alternative pour les gens démunis et nécessiteux, qui ne mangent pas à leur faim, ce qui est plus conforme à l’esprit de partage que comporte cette pratique que la FAA salue.