Affamés, encagés, ces 4 Husky laissés à l’abandon seraient probablement morts sans l’intervention de la Fondation Assistance aux Animaux.

Paris dans le 18ème arrondissement, on est au mois d’octobre et un nouveau copropriétaire a aménagé dans cette résidence tranquille du quartier. Il a des chiens, 4 huskys qu’il a laissé dans la cour. Les riverains supposent qu’ils vont y rester le temps d’emménager, en fait, ils ne la quitteront plus.

Les jours passent, et les chiens sont toujours enfermés dans cette petite cour. Pire, leurs conditions de vie se sont encore détériorées puisque la plus part du temps, leur espace de vie se limite à de minuscules cages. Prisonniers de leurs geôles, exposées à tous les vents, les pluies, la chaleur, ils n’ont aucun moyen de se protéger des intempéries.

Ils jappent, pleurent d’ennui mais aussi de faim… car jour après jour, leurs gamelles restent désespérément vides. Les riverains assistent impuissants à la déchéance physique de ces chiens qui sont littéralement en train de mourrir de faim sous leur fenêtre.

Pourtant ils ont tout essayés : discussions, signalements, mais rien ne bouge. Leur message de détresse arrive finalement jusqu’à la Fondation Assistance aux Animaux qui mettra alors tout en oeuvre pour les secourir.

 

Ses deux enquêteurs accompagnés par la Police se sont rendus hier soir sur les lieux. Face au constat de ces animaux qui ressemblent davantage à des squelettes ambulants, le procureur de la république ordonnera leur saisie au profit de la Fondation Assistance aux Animaux, au grand soulagement des témoins.

Les malheureux chiens sont dans un triste état et dire qu’ils ont frôlé la mort n’est pas exagéré. Cachectiques, ils ne pèsent qu’une quinzaine de kilos alors qu’ils devraient en faire le double.

Désormais à l’abri dans un des refuge de la Fondation Assistance aux Animaux, nos nouveaux protégés sont progressivement réalimentés et découvrent avec un plaisir évident le confort des couchages douillets et les caresses de leurs soigneurs.

La Fondation Assistance aux Animaux a déposé plainte pour abandon volontaire, délit passible de 2 ans de prison et 30 000 euros d’amende.