Le Président de la République s’est rendu lundi dans un refuge pour chats et chiens en Haute Saône afin d’afficher sa volonté de poursuivre les réformes engagées pour lutter contre la maltraitance animale. Il en a profité pour rappeler qu’une « nation qui se respecte doit améliorer la condition des animaux ». 

Le Chef de l’Etat a annoncé le renforcement de la lutte contre les abandons d’animaux de compagnie qui sont un fléau dans notre pays car nous sommes détenteur du « record d’Europe avec plus de 100 000 chats et chiens abandonnés tous les ans ».

Le Gouvernement soutient la proposition de loi débattue actuellement au Parlement qui vise à donner les moyens d’une lutte efficace en responsabilisant les acheteurs, en interdisant la vente par Internet pour les particuliers, en imposant un certificat de connaissances et permettant la stérilisation des chats errants. 

Le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie, qui était en déplacement avec le Président, a confirmé qu’il voulait « éviter l’achat impulsif » des animaux domestiques. 

Dans le même esprit, les sanctions seront aggravées en cas de maltraitance animale, avec alourdissement des peines de prison, augmentation des amendes et création de stages de sensibilisation. 

Il est même prévu un alourdissement des sanctions contre les trafics et vols d’animaux. 

Pour Emmanuel Macron le plan de relance qui a déjà permis d’aider plus de 300 refuges à hauteur de 15 millions d’euros sera doublé passant à 30 millions afin de poursuivre l’aide aux associations et à leurs refuges.

Le Président de la République a aussi confirmé que dans le cadre du Plan de relance, 150 abattoirs ont déjà été modernisés dont plus de 50 sont maintenant équipés de caméras de vidéosurveillance et que cette démarche serait poursuivie.

Pour contrer ce fléau des abandons qui est une véritable honte pour notre pays, la FAA salue la détermination du Président de la République qui apparait aujourd’hui comme un tournant pour la protection animale avec des mesures multiples qui vont toutes dans le bon sens.

Bien sûr pour notre Fondation, c’est aussi à la racine du problème qu’il faut s’attaquer, notamment en conduisant des programmes éducatifs dans tous les établissements scolaires et auprès des activités périscolaires afin de faire comprendre aux nouvelles générations l’importance du respect du vivant. 

Arlette ALESSANDRI, Présidente de la Fondation Assistance aux Animaux