Le chef de l’Etat, M. Emmanuel Macron, a résumé hier sur son compte Facebook les avancées que la cause animale a enregistrées depuis 2017, aussi bien pour les animaux de compagnie que ceux d’élevage.

 La Fondation Assistance aux Animaux (FAA) se réjouit de voir que les associations et leurs refuges soient soutenues et reconnues comme essentielles dans le combat au quotidien en faveur du bien-être animal. 

Cela est particulièrement vrai en cette période estivale, où des milliers d’animaux sont abandonnés – plus de 100 000 sur l’année. La FAA se bat en première ligne depuis près d’un siècle pour les animaux, et ce combat ne pourra être gagné que si l’Etat décide de s’engager résolument.

C’est le cas depuis 2017 où des mesures concrètes sont mises en place, avec dernièrement 215 millions d’euros pour améliorer le sort des animaux d’élevage : 115 millions pour améliorer et mieux contrôler les abattoirs et 100 millions directement pour aider les éleveurs à offrir de meilleures conditions de vie à leurs bêtes. 

La FAA attend également beaucoup de la proposition de loi visant à lutter contre la maltraitance animale, qui sera débattue au Sénat en septembre prochain. 

Elle permettra de concrétiser certains des combats de notre Fondation, et notamment l’interdiction de la vente d’animaux en animalerie et par internet. 

Le renforcement des sanctions contre la cruauté infligée aux animaux est également une pierre importante de ce futur dispositif. 

Il ne faut pas non plus oublier la fin du broyage des poussins mâles et de la castration à vif pour 2022, annoncées par le Ministre de l’Agriculture il y a quelques jours. 

C’est toutes ces mesures, et d’autres encore, qui ont été rappelées par le Président de la République. 

Des mesures indispensables, mais qui malheureusement restaient à prendre. C’est désormais chose faite, ce que la FAA salue avec force. 

Fort de ces victoires, le combat continue. Il passe en grande partie par l’éducation des jeunes générations au respect du vivant, pour qu’aimer et protéger les animaux soit un réflexe intégré le plus tôt possible.