C’est fait : les parlementaires se sont accordés avant hier sur le texte de la Proposition de loi visant à lutter contre la maltraitance animale. Les députés de la majorité présidentielle se sont battus pour réintroduire certaines mesures importantes qui avaient été supprimées au Sénat.  

Comme tous les amis des animaux, la Fondation Assistance aux Animaux (FAA) accueille avec joie l’annonce de cet accord. 

C’est donc une avancée historique car aucun texte de loi n’avait été aussi précis depuis la fin des années 90 en France. 

Il s’agissait alors de la loi relative aux animaux dangereux et errants et à la protection des animaux. Ensuite la loi de 2015 avait fait avancer la reconnaissance des animaux dans la société mais sans donner de mode d’emploi opérationnel. 

Le présent texte s’inscrit dans cette lignée et vient traduire concrètement les engagements du Président de la République Emmanuel Macron. 

A travers ces dispositions, c’est tout d’abord le bien-être des animaux qui est mieux pris en compte :

  • Création d’un certificat de sensibilisation permettant de vérifier les connaissances du futur acquéreur d’un animal de compagnie, afin d’éviter les achats compulsifs… et donc les abandons
  • Interdiction des ventes de chiots et chatons dans les animaleries
  • Interdiction de la vente d’animaux en ligne
  • Alourdissements des sanctions contre la maltraitance animale, pour être véritablement dissuasives : cela vaut pour les actes de cruauté, bien sûr, mais également pour les abandons – notre pays est détenteur du record en Europe, avec près de 100 00 par an ! Il était donc temps de s’attaquer à ce fléau, et c’est ce que fait le gouvernement. 
  • Fin des animaux sauvages dans les cirques itinérants d’ici 7 ans
  • Fin des cétacés dans les delphinariums d’ici 5 ans
  • Interdiction immédiate des élevages de visons et autres espèces destinés à la production de fourrure. 

La FAA se réjouit vivement de ce texte car il agit dans plusieurs dimensions. Il propose aussi bien des solutions à de grand problèmes généraux, comme la maltraitance ou les abandons, qu’il apporte des réponses très précises, extrêmement concrètes qui s’appliqueront immédiatement. 

Par exemple, il interdit la présentation d’animaux dans les vitrines d’animalerie. Julien Denormandie, Ministre de l’Agriculture, en charge du bien-être animal, disait récemment qu’un « animal n’est ni un consommable, ni un jouet ». 

Aux mots, le gouvernement continue d’ajouter les actes. Et cela, tous les amoureux des bêtes le remarquent et l’apprécient. 

Contact : Mr Olivier HAILLANT