Il bat à mort la chienne de sa compagne et écope de deux ans de prison ferme

Le 25 avril dernier, un fait divers sordide a secoué la communauté de protection animale.

Princesse, une petite chienne chihuahua confiée à son tortionnaire par sa maîtresse partie en voyage, a été retrouvée morte après une nuit de sévices d’une cruauté inimaginable.

Tout commence lorsque la maîtresse de Princesse part à Cannes, laissant sa chienne sous la garde de son compagnon. Rapidement, cet homme commence à envoyer des messages menaçants à la jeune femme : « Tu rentres ou je tue ton chien ». Toute la nuit, il lui envoie des vidéos de lui infligeant des coups violents à cette chienne de 14 ans.

Les images montrent l’homme frappant Princesse à plusieurs reprises avec une claquette, menaçant de la mettre dans une machine à laver pour la « finir ». Une violence gratuite et insensée, destinée à forcer la maîtresse de la chienne à revenir plus vite.

Finalement, après plusieurs jours de recherche, l’homme est interpellé, porteur d’une valise avec une claquette ensanglantée. Lors de son audition, il admet avoir frappé la chienne à de multiples reprises, prétextant qu’elle était devenue agressive et salissait la maison.

Mais les résultats de l’autopsie révèlent une réalité bien plus sombre : fractures, hématomes étendus et un pneumothorax. Princesse a été battue à mort, chaque coup laissant une marque indélébile de cette nuit de terreur.

Ce drame a provoqué une onde de choc parmi les défenseurs des animaux et au-delà.

La Fondation Assistance aux Animaux, parmi d’autres associations, s’est constituée partie civile pour demander justice pour Princesse. Les plaidoyers ont mis en lumière le lien inquiétant entre les violences envers les animaux et les violences domestiques. « Qui bat son chien bat les siens », comme l’a rappelé un magistrat. Ces faits révèlent une réalité préoccupante : la souffrance des animaux n’est pas isolée mais s’inscrit souvent dans un contexte de violence plus large.

D’autant qu’avec 11 mentions au casier judiciaire, dont une pour proxénétisme et une autre pour séquestration et vol avec violences en réunion, le passif du prévenu ne plaidait guère en sa faveur.

Dans une décision historique du 5 juin 2024, le tribunal correctionnel de Marseille a condamné le tortionnaire à deux ans de prison ferme, marquant ainsi un tournant dans la reconnaissance et la répression de la cruauté envers les animaux. Une interdiction définitive de détenir un animal a également été prononcée. Cette sentence sévère envoie un message clair : les actes de violence envers les animaux ne doivent plus rester impunis.