Le verdict est tombé hier.
Vous devez vous rappeler de cette sordide histoire qui a eu lieu à Massy, le 13 juin dernier.

Des habitants de la résidence, alertés par des gémissements, ont retrouvé 3 chiots dans un sac-poubelle dans le vide ordure.

Deux d’entre eux étaient déjà morts, le troisième, en grande souffrance a dû être euthanasié.

La propriétaire, une jeune femme de 27 ans habitante de la résidence, a été rapidement identifiée. Elle possédait une chienne en gestation.

La Police a dû se rendre à son domicile pour l’interroger car elle ne répondait pas aux convocations.
Interrogée fin Août, la propriétaire a nié les faits jusqu’au bout. C’est son ex-compagnon qui a témoigné et contesté ses dires.

Elle prétendait que sa chienne n’avait jamais été enceinte et que son vide ordure ne fonctionnait pas.

Hier, jeudi 4 Octobre, se tenait son procès au tribunal correctionnel d’Évry où elle ne s’est même pas rendue.

Nous avions déposé plainte et notre avocate, sur place, s’est faite la voix de ces innocents :

« Elle les a jetés comme de vulgaires déchets. Cette femme a du mépris pour tout. La vie animale, les services de Police et même le tribunal puisqu’elle n’est même pas là ce matin ».

Elle a été condamnée à 6 mois de prison ferme et une interdiction définitive de détenir un animal ainsi que 1200€ de dommages et intérêts.

Par rapport aux peines généralement prononcées, nous sommes satisfaits de constater que la justice commence à prendre davantage en compte la souffrance animale dans les décisions rendues.

Nous tenons également à remercier les officiers de Police en charge de cette affaire pour leur minutieuse enquête.