Les fêtes de Pâques approchent et, en France, l’agneau est un animal chargé de symboles et il faut remonter aux sources des religions juive et catholique pour comprendre pourquoi on en consomme rituellement à Pâques [cf l’agneau de Pâques et Moïse et l’agneau de Pâques et Jésus].

Victime innocente, sa mort est l’ultime sacrifice pour sauver tous les hommes d’où la tradition de manger de l’agneau le jour de Pâques et qui perdure depuis des siècles.

Emblème et d’offrande, il reste largement lié à cette fête même si le lapin ou les incontournables œufs le sont davantage à cette période.

Pourtant, il est immoral de faire la fête sur la souffrance d’un animal et encore moins sur celle d’un bébé : les agneaux sont séparés de leur mère dès la naissance et sont ensuite engraissés avant d’être entassés dans des camions qui les emmèneront vers une mort trop précoce et cruelle.

Si une baisse a été constatée en 2020 et en 2021, justifiée par les confinements, les ventes d’agneaux augmentent généralement de 50 % à l’occasion de Pâques. Selon le site http://www.agreste.agriculture.gouv.fr en janvier 2022, les abattages d’agneaux sont en hausse de 4,6 % par rapport à l’an dernier et de 8,7 % par rapport à la moyenne 2017-2021.

Toutes les croyances prônent l’amour et le partage, les fêtes de Pâques ne devraient pas y déroger.

Lorsqu’une tradition est abominable, il suffit d’en changer et cela ne tient qu’aux consommateurs : dites non au sacrifice de l’Agneau de Pascal !

La Fondation Assistance aux Animaux reste mobilisée, comme chaque année, pour intervenir sur des lieux d’abattages clandestins et accueille fréquemment des animaux victimes de ces pratiques dans sa ferme pédagogique de Versailles.

En 2020, la ferme du Hameau de la Reine à Versailles recueillait une brebis gestante pour mauvais traitements. Son petit, nommé Nono, est né le jour de Pâques, comme un symbole ! Il a tissé des liens très forts avec sa mère comme en témoignent ces photos.