Ce jeudi, la présidente de l’association « Paradise Cat’s » a été condamnée par le tribunal correctionnel de Grasse à 16 mois de prison dont 6 avec sursis. Elle avait abandonné ses chats, livrés à eux-mêmes et cloîtrés dans de minuscules cages de sa villa dont elle avait été expulsée.

La quinquagénaire a également écopé d’une mise à l’épreuve pendant deux ans avec obligation de soins et de travail ainsi qu’une interdiction définitive de détenir un animal. A cela, se rajoute une interdiction d’exercer un métier en rapport avec les animaux pendant 5 ans. Elle devra verser 100€ à toutes les parties civiles dont la Fondation Assistance aux Animaux.

Pour rappel, en novembre dernier, ce sont les voisins qui alertés par des odeurs nauséabondes avaient contacté une association locale. Des bénévoles de cette association s’étaient rendus sur place afin de vérifier la véracité des faits et à leur plus grand désespoir, ils n’ont pu que constater la présence de nombreux cadavres de chats en regardant par la fenêtre.
La Gendarmerie a été avisée et a autorisé les bénévoles à entrer dans la villa pour récupérer un chat vivant qui était en train d’agoniser. Le lendemain, un huissier de justice s’est déplacé et a officiellement reconnu la situation alarmante.

Au total, une dizaine de cadavres ont été découverts. Ces malheureux sont morts au terme d’une longue et douloureuse agonie, enfermés dans leurs cages… Ils étaient privés de toute liberté et vivaient à même leurs excréments et cela pendant plusieurs semaines. Certains chats étaient eux encore en vie et ont pu être pris en charge par une association locale.

La Fondation Assistance aux Animaux partie civile sur ce dossier se félicite de cette décision, les peines de prison ferme étant encore trop rarement prononcées.