Misère humaine rime souvent avec misère animale, la Fondation en a à nouveau fait l’amer constat ce début de semaine. C’est un signalement du voisinage, plus qu’indisposé par les odeurs émanant de l’habitation qui a permis notre intervention.

Il est 9h ce lundi quand notre équipe se présente sur les lieux assistée de la police municipale.

L’odeur est irrespirable. Notre équipe évolue entre les excréments, les flaques d’urines, le tout dans une odeur insupportable. Des sacs de nourriture remplis d’excréments jonchent le sol du « salon ». Aboiements et miaulement des chiens et chats prisonniers se mêlent, ricochant contre les murs sales d’où ils ne sortent jamais, dans un vacarme assourdissant.

Petit à petit, chacun est mis en confiance afin de pouvoir être mis en laisse et conduit dans le camion vers une vie meilleure. Tantôt à genoux, tantôt couchée sur le sol poisseux pour atteindre les chats cachés dans les recoins, notre équipe fera preuve de professionnalisme et de courage. Après plus de quatre heures et un travail minutieux dans cette atmosphère sordide et suffocante, les 17 chiens et les 28 chats présents seront tous pris en charge.

Désormais au propre et en sécurité dans nos refuges franciliens, ils bénéficieront des meilleurs soins car bon nombre d’entre eux souffrent de parasitisme et de problèmes de peau.