Chien teckel

Dans le cadre de l’exécution d’un jugement confisquant des chiens au profit de la Fondation Assistance aux Animaux, nous découvrons que l’éleveuse clandestine continue ses agissements !

Retour sur une triste histoire qui heureusement finit bien pour les animaux.

Rappel des faits…

En février dernier, la Fondation Assistance aux Animaux intervient pour secourir une douzaine de chiens en Eure et Loir. Issus d’un élevage clandestin, ces animaux, des adultes et des chiots, vivaient dans des conditions sordides.

Certains dans des cages d’à peine 1 mètre carré dans leurs excréments, sans eau ni nourriture, d’autres à deux dans des cages de transport pour chats ! Des chiots se trouvent quant à eux parqués dehors, dans le froid et la boue, sans possibilité de se protéger.

Tous les chiens se trouvant sur place, des Akita, des Staffs, des chiens Chinois, sont alors immédiatement saisis au profit de la Fondation qui dépose plainte contre leur détentrice.

Décembre : la justice rend son verdict. L’éleveuse clandestine est condamnée pour les mauvais traitements infligés à ces animaux, à de lourdes amendes et à leur confiscation définitive. Le jugement stipule en outre la confiscation des tous les animaux qu’elle aurait pu se procurer entre temps à la Fondation Assistance aux Animaux.

Janvier : la Fondation et les gendarmes se rendent à nouveau chez la condamnée afin d’exécuter le jugement.

Et là, c’est la surprise !

L’éleveuse en question n’a visiblement pas du tout tiré les conséquences de ses actes !

Sur place, nos équipes découvrent à nouveaux des animaux dans des conditions sordides. Dehors, trois jeunes teckels, les reproducteurs, sont parqués sans abri ni même une gamelle d’eau.

Dans l’habitation, quatre teckels, des chiots, sont détenus sur une surface d’environ 1 mètre carré, dans leur urine, sans eau ni nourriture. Des chiots qu’elle proposait à nouveau à la vente pour plusieurs centaines d’euros sur les sites d’annonces en ligne.
Pour couronner le tout, un pauvre lapin squelettique est retenu prisonnier d’une petite cage. Il n’y a pas un centimètre carré qui ne soit pas recouvert de déjections. Aucune présence de la moindre graine dans sa cage. Ses os sont saillants, il n’a plus de muscle et ne pèse que quelques centaines de grammes.

La Fondation récupérera tous les animaux présents au domicile, soit 4 chiots, 3 adultes, une chatte et ses deux chatons et ce pauvre lapin.

Tous ont été pris en charge dans les refuges de la Fondation, et cherchent désormais une famille aimante où ils pourront oublier leur début de vie difficile.

Une nouvelle plainte a été déposée à l’encontre de leur détentrice. Espérons que les sanctions seront, cette fois ci, dissuasives…