Labrador noir adulte

Des coups de pied, de poing, des claques et des étranglements à répétition, tel était de quotidien de Brasko, ce jeune labrador noir détenu par un père et son fils à Meaux.

Souffre-douleur de ce couple atypique, il subissait chaque jour les excès de violence du père comme du fils, aussi bien en privé que sur la voie publique, depuis des années. Tout le voisinage pouvait entendre et voir ce chien hurler sous les coups chaque jour.

Des témoins réguliers ne supportant plus d’assister à ces scènes de violence ont décidé de le filmer et d’adresser les vidéos de manière anonyme au service enquête de la Fondation Assistance aux Animaux. Les images tout comme leurs mots font froid dans le dos. « Dès qu’ils rentrent de balade et qu’ils montent dans l’ascenseur avec le chien, on peut les entendre le battre et le chien hurler jusqu’à ce qu’ils arrivent à leur étage. On voit bien que le chien est perturbé, il tourne en rond et parait stressé en gardant toujours les yeux fixés sur son maître. Dès qu’il doit se rapprocher de lui pour rentrer, il se couche par terre de peur de se faire frapper. » La vidéo ne laisse quant à elle aucun doute sur le traitement qui est réservé à Brasko.

Immédiatement, la Fondation a dépêché un enquêteur afin de déposer plainte pour acte de cruauté et de faire saisir le pauvre chien. C’est donc en présence des forces de l’ordre que la Fondation Assistance aux Animaux est venue récupérer Brasko en fin de matinée aujourd’hui.

Confié à la Fondation Assistance aux Animaux, c’est un chien apeuré qui a fait ses premiers pas au refuge. Hésitant, se couchant au sol au moindre geste, il a le comportement d’un chien qui a été brisé par les coups. Pourtant il n’a pas une once d’agressivité en lui. Bientôt, il comprendra que plus jamais il ne subira la violence. Il va se rétablir à la Fondation Assistance aux Animaux et nous espérons pouvoir très vite lui trouver une famille dans laquelle il pourra enfin avoir la vie qu’il mérite.

Ses propriétaires encourent quant à eux jusqu’à 2 ans de prison et 30 000€ d’amende pour ces actes de cruauté.