En février dernier, Christine et Liliane, enquêtrices bénévoles pour une association locale de Saint-Aubin (Pas-de-Calais), avaient été appelées pour un cas de maltraitance animale.

Vers 20h ce soir-là, elles se sont rendues à l’adresse qui leur avait été indiquée préalablement. Elles ont fait la rencontre d’un homme bien décidé à ne pas les laisser entrer sur son terrain. Il a précisé que son chien était vieux, malade et qu’il était mort.

Après un petit rappel de la loi, l’individu a fini par céder et les a laissées entrer sur sa propriété. C’est à l’aide de lampes torches que les deux enquêtrices ont progressé dans le jardin. Elles ont aperçu au loin la silhouette d’un animal, se sont approchées et on découvert un chien encore vivant mais dans un piteux état… Les deux femmes n’ont pas pu retenir leurs larmes lorsqu’elles ont constaté que ce Cane Corso n’avait plus que la peau sur les os. Il était attaché au cou par une corde, reliée à un poteau, qui avait déjà infligé de nombreuses blessures profondes et infectées.

Ce malheureux souffrait terriblement… À tel point que Christine et Liliane ont immédiatement contacté un vétérinaire qui s’est déplacé et a dû abréger ses souffrances.

Le propriétaire du chien a essayé de se justifier en disant qu’il l’ignorait et qu’il n’avait pas fait attention ; tout en précisant qu’il n’avait pas d’argent pour le soigner.

La Fondation Assistance aux Animaux, partie civile, était présente lors du procès du mercredi 2 septembre au tribunal correctionnel de Béthune (Pas-de-Calais).

L’individu a été condamné à quatre mois de prison ferme et une interdiction de posséder un animal.