Il avait cruellement abattu son chien, il est condamné par le tribunal de Rodez a 18 mois de prison ferme et 11 000€ de dommages et intérêts .

L’histoire remonte au mois d’octobre dernier lorsqu’une promeneuse a fait la découverte d’un chien perdu dans un état pitoyable. Elle lui porte secours et le conduit immédiatement chez un vétérinaire. Le constat du praticien est sans appel : l’animal a les vertèbres cassées et une balle logée dans la tête. La pauvre bête souffre le martyre et le vétérinaire n’aura d’autre choix que d’abréger ses souffrances.

Le propriétaire du chien, bien connu des services de police, sera rapidement retrouvé par la gendarmerie. Il déclarera au cours de son audition ne pas avoir eu le choix car son chien devenait  » méchant ». Il aurait donc voulu lui « éviter qu’il ne morde des gens » avant de rajouter « je pensais qu’il était mort sur le coup » ce à quoi le substitut du procureur lui répondra « vos explications me consternent » et rajoutera qu’il avait le « sentiment d’être aux assises devant une telle horreur ».

14 mois de prison ferme avaient préalablement été requis mais le juge ira plus loin, condamnant finalement l’individu à 18 mois de prison ferme, une amende de 11 700€ ainsi qu’une interdiction définitive de posséder un animal.

Convaincue que de telles décisions dissuadent les tortionnaires de recommencer, la Fondation Assistance aux Animaux salue cette condamnation d’une rare fermeté, ainsi que l’engagement dont ont fait preuve les magistrats dans le cadre de ce dossier.