Mercredi dernier, à Marseille, un chien de type staff a été découvert sans vie. Il présentait de grosses plaies et des câbles électriques entouraient son cou. Plus tôt en juin, un chien du même type avait été retrouvé avec les mêmes marques de maltraitance.

Âgés de 4 et 6 ans, leurs cous entaillés et leurs puces arrachées, il était alors impossible de les identifier.
Cependant, d’après le vétérinaire qui les avait auscultés, ces deux chiens étaient utilisés pour des combats.

Les deux malheureux étaient brûlés, mutilés et avaient des traces de morsures. L’autopsie a confirmé qu’ils avaient été traînés, vivants, sur le bitume par un deux roues et sur plusieurs dizaines de mètres.

La police marseillaise a récemment annoncé avoir interpellé des individus qui s’adonnaient à des combats de chiens. L’enquête poursuivie par les policiers les a menés près d’un terrain habité par des gens du voyage. L’intervention des forces de l’ordre a eu lieu lundi dernier.

Un adolescent de 13 ans a reconnu être sur le scooter qui a traîné l’un des chiens. Il a été mis en examen pour « acte de cruauté » envers un animal. Quant à son complice, il n’a pas encore été retrouvé. Le propriétaire du scooter, un homme de 20 ans a également été arrêté, il possédait lui aussi un chien.

Finalement, pas moins de six chiens seront retrouvés sur les lieux et ont tous été saisis. Ils présentaient des traces de morsures et avaient les oreilles coupées. La découverte de génitrices qui faisaient « portées sur portées » nous laisse imaginer qu’un vaste réseau de trafic de pitbulls a ainsi été démantelé.
En effet, la perquisition d’une caravane a permis de retrouver une multitude de cages destinées au transport des animaux de combats.

Enfin, des chardonnerets braconnés, des hérissons (espèce protégée), et des coqs de combat ont également été confisqués.


La Fondation Assistance aux Animaux félicite le travail d’enquête des policiers marseillais et se constitue partie civile.